Oeufs

Produits frais : OEUFS


29/03/2022

Œuf : Poule pondeuse : la grippe aviaire perturbe l'approvisionnement

La grippe aviaire chamboule tous les maillons de la filière poule de réforme. Que ce soit chez les éleveurs, les transporteurs, les abatteurs, les usines de transformation et utilisateurs, la prudence est de mise. Les opérateurs n'ont pas voulu prendre de risque, même si la marchandise était saine. Les règles contraignantes des services vétérinaires ont limité l’approvisionnement dans certaines entreprises.


info DU 16/03/2022

« La filière volaille subit la plus grave crise sanitaire de son histoire. Cette crise violente intervient dans un contexte économique déjà très perturbé par la flambée du cours des matières premières depuis plus d’un an, encore aggravée ces dernières semaines par les conséquences de la guerre en Ukraine.


Les coûts de production des filières avicoles et cunicoles, déjà élevés, augmentent encore plus fortement dans le sillage de la guerre en Ukraine. La confédération française de l’aviculture (CFA) appelle à une répercussion impérative.

Les prix de l’alimentation des volailles pourraient progresser de près de 45 % d’ici le mois de juin, sous l'effet de la guerre en Ukraine, s’inquiète le CFA dans un communiqué. Or ils avaient déjà progressé de 40 % sur les dix sept derniers mois. L’aliment compte pour 65 % du coût de production d’une volaille. Les autres charges progressent aussi, comme l’énergie (5 % du coût de production). Les poulaillers français sont presque tous chauffés au propane. Engrais, carburants et coûts d’entretien des bâtiments ne sont pas en reste.


LE SAVIEZ-VOUS

POURQUOI UNE CANADIENNE D'OEUF?


La Canadienne d'oeufs est le nom d'usage d'une caisse d'oeuf contenant 360 oeufs.Au Canada, la production d’oeufs était alors une activité d’appoint jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale. En réponse à la campagne « Eggs for Britains » (oeufs pour la Bretagne), de nombreuses fermes familiales se sont livrées à la production d’oeufs destinés aux soldats canadiens. Il semblerait que les caisses transportant les vivres pour les soldats avaient un format comparable. Bien que maintenant fabriquées en carton (et non en bois comme a cette époque) ce nom aurait été employé en hommage aux soldats Canadien.

De la cage vers le sol et le plein air en RHD

Le marché français de l’œuf est en pleine mutation. Sous l’impulsion de la demande des consommateurs, l’aval de la filière a pris des engagements pour arrêter d’ici à 2025 la commercialisation des œufs de poules élevées en cage, au profit des modes de production alternatifs ; au sol (code 2), plein air (code 1) ou bio (code 0). Si la grande distribution a fait des déclarations largement médiatisées, la restauration hors domicile (RHD) s’est aussi engagée, y compris la restauration collective, à l’instar d’Elior, Sodexo ou Compass, cite-t-on à l’Institut technique de l’aviculture (Itavi). Une prise de position avant tout impulsée par une stratégie en lien avec la démarche RSE ou l’image de l’entreprise. Et dans une moindre mesure par des demandes clients, estime l’Itavi à la suite d’une série d’entretiens réalisés ces derniers mois avec des intervenants de la grande distribution, de la RHD et des industries agroalimentaires en vue de mieux appréhender la segmentation du marché de l’œuf à l’horizon 2025. Certaines structures ont pris « l’engagement car il le fallait, mais sans qu’il n’y ait de réflexion sur le mode de production » qui sera privilégié, précise François Cadudal, directeur du pôle économie de l’Itavi.



La date de consommation recommandée ou DCR correspond à l'expiration de la période de stockage d'un aliment.

Pour les œufs, c’est 28 jours au plus après la ponte. Les œufs sont :
  • extrafrais jusqu'à 9 jours après la ponte (ou 7 jours après la date d’emballage). Ils peuvent alors être utilisés dans des préparations non cuites (mayonnaise, œufs à la coque, mousse au chocolat…)
  • frais jusqu'à 28 jours après la date de ponte. Ils sont alors consommés cuits au plat, en omelette, durs ou pour la pâtisserie.
En règle générale, plus on se rapproche de la limite de la DCR, plus un temps de cuisson prolongé est recommandé.

 

Les œufs, une richesse pour la santé 

Les œufs et les produits d’œufs contiennent des protéines, des vitamines et des minéraux essentiels d’une grande valeur nutritive.
Les protéines de l’œuf jouent un rôle primordial pour notre métabolisme grâce aux aminoacides indispensables à la construction des muscles.

Blanc et jaune sont complémentaires :

- Le blanc est composé en grande partie d’eau et de protéines

- Le jaune, riche en matières grasses, protéines, vitamines et minéraux contient aussi de la choline et de la lutéine

Pour apporter les solutions d'œufs appropriées à vos besoins, nous faisons quotidiennement appel aux meilleurs fournisseurs.
Nos œufs coquilles 

  • Nos œufs sont de manière générale,majoritairement issus des départements de la région Bretagne. 
  • Ils sont exclusivement de catégorie A (œufs frais) et peuvent être conservés hors réfrigération autour de 14°C 
  • Nous garantissons la fraîcheur de nos œufs car nous sommes approvisionnés deux fois par semaine 
  • Nos œufs sont conditionnés en canadiennes de 360 unités, en demi-caisses de 180 unités ou en quart de caisse de 90 œufs
Le saviez-vous ?

  • Calibre XL : très gros œufs d’un poids supérieur ou égal à 73 g 
  • Calibre L : gros œufs d’un poids supérieur ou égal à 63 g et inférieur à 73 g 
  • Calibre M : œufs moyens d’un poids supérieur ou égal à 53 g et inférieur à 63 g 
  • Marquage des œufs : 
- code du producteur et site d’élevage 
- mode d’élevage : « 1 » : Plein air – « 2 » : Au sol – « 3 » : En cage – « 0 » : Bio 
- code ISO de l’état membre d’enregistrement : « FR » pour France 

Les Français aiment les œufs : ils en dévorent en moyenne 230 par an et par personne, soit environ 14 kilos de jaunes et de blancs ! 

97 % des Français en mangent

C’est moins que les Mexicains (plus de 300), premiers consommateurs au monde, les Japonais ou les Chinois, mais bien plus que les pays africains (moins de 100). Les Français se situent au-dessus des moyennes mondiale (145) et européenne (202) et ce n’est pas étonnant : ils sont seulement 3 % à ne pas en consommer du tout (2). Tous ces chiffres englobent tant les œufs coquilles que les « ovoproduits », c’est-à-dire les œufs que l’on retrouve dans la liste d’ingrédients des produits agroalimentaires.

L’œuf au plat avant tout

L’œuf est populaire dans nos assiettes : les Français le préfèrent d’abord au plat, puis en omelette, à la coque, durs, brouillés, cocotte ou en neige.

Facile et rapide à préparer pour 7 Français sur 10, il est privilégié au dîner (79 %), au déjeuner (72 %), mais aussi de façon de plus en plus significative au petit-déjeuner (15 %). Il faut dire qu’ils sont réputés pour être une bonne source de protéines, deux œufs apportant l’équivalent de 100 grammes de viande, de volaille ou de poisson. Les acheteurs se fournissent la plupart du temps en grandes surfaces (81 %) mais il leur arrive aussi de se rendre chez les producteurs locaux (25 %) ou au marché (27 %). À noter que 12 % déclarent avoir des œufs issus de
leurs propres poules.

Les prix du simple au triple
Selon le mode d’élevage, le prix de l’œuf varie du simple au triple. Le premier prix coûte 10 centimes, le plein air environ 23 centimes et le bio entre 30 et 35 centimes. Au-delà du prix, de la marque ou de la fraîcheur, les acheteurs s’intéressent au lieu, à la date de ponte et au type d’élevage.

Sept consommateurs sur 10 savent identifier les quatre modes d’élevage grâce aux codes apposés sur les coquilles : bio (0), plein air (1), au sol (2) et en cage (3). En 2013, la majorité des Français (57 %) ont acheté des œufs « standards » (code 3), 22 % ont choisi des « plein air » et 7 % des bio.

Les œufs des marques de distributeurs représentent plus de la moitié des ventes. Les marques Matines, L’Œuf de nos villages, Loué, Lustucru, Cocorette et Le Gaulois se partagent le reste.

Percée des œufs « alternatifs »
Ces dernières années, même si les œufs « standards » conservent leur leadership (62 % du marché), les « alternatifs » gagnent du terrain (38 %), notamment avec la poussée des ventes d’œufs en plein air (+7,8 %), bio (+8,2 %), label rouge (+4,5 %) mais aussi des œufs de caille (+17,1 %).

Ces progressions dopent la croissance d’un marché pesant près d’un milliard d’euros. La France compte 47 millions de poules pondeuses - dont 32,5 millions dans les élevages « standards » - ayant produit 15,2 milliards d’œufs en 2014. L’Hexagone est ainsi le premier producteur de l’Union européenne (15 % de la production) devant l’Allemagne ou l’Italie (12 %). 7 % de ses œufs partent à l’export.



 

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